L’eau, un élément essentiel à la vie

Il nous suffit d’ouvrir un robinet pour remplir un verre d’eau, nous laver les mains, traîner sous une douche chaude. Ce geste est tellement banal que nous oublions que l’eau n’est pas à la portée de tout être humain.

A Béna, où les petites maisons sont en terre, il n’y a ni électricité ni eau courante. L’eau est l’affaire des femmes. Les petites filles apprennent dès le plus jeune âge à porter l’eau sur leur tête.

Les jeunes filles porteront des bassines de plus en plus lourdes et une fois adultes, elles seront capables de porter jusqu’à 30 litres d’eau sur leur tête.

Les femmes doivent aller plusieurs fois par jour au marigot afin d’aller chercher l’eau nécessaire à la toilette, la cuisine, la vaisselle.

Elles font la lessive à la rivière.

Pour récupérer l’eau des pluies torrentielles de la saison des pluies, nous avons décidé de poser des gouttières à l’école. Auparavant en bambou, les gouttières sont aujourd’hui en plastique.

Luis nous a aidé à poser ces gouttières. Et c’est grimpé sur une échelle en bambou qu’il a effectué ce travail.

L’eau est récupérée dans des fûts, dont certains font partie des dons venant de France.

C’est une petite contribution qui permettra d’avoir de l’eau à l’école afin de laver les sols, entre autres. En effet, les villageois avaient l’habitude de balayer la terre ocre qui couvre tout et que vous voyez partout sur les photos. Mais beaucoup d’enfants toussent et nous pensons que laver les sols des classes (qui sont en béton et non en terre) permettra de soulever moins de poussières et peut-être d’améliorer la santé des enfants.

Tous les chantiers avancent. Nous avons encore une dizaine de jours devant nous mais le temps passe vite. Luis (dont le séjour s’achève) est reparti à Lomé afin de passer le test COVID pour pouvoir reprendre l’avion et rentrer en France.